15 juil. 2010

Embrouille

Aujourd'hui, trois heures avec le patron de l'entreprise qui doit construire la maison (House maker comme ils disent ici).
On devait vérifier, changer et confirmer toute l'installation électrique. Il nous avait donné ses plans la semaine dernière. Fallait voir les prises électriques (intérieur et extérieur), les emplacements lumières, le type de lumière, les interrupteurs et les emplacements, les sorties fibre optique, etc.
Finalement, on a pratiquement tout changé dans la semaine...
Deux heures donc à tout lui ré expliquer ce matin...

Mais ce n'était pas le plus excitant de la matinée.
En effet, on l'attendait surtout de pied ferme depuis 2 ou 3 jours puisque M. avait décelé un vice de forme au niveau de l'assurance concernant la stabilité et la sureté du terrain.
En fait, je lui avais demandé de vérifier quelques petits points de détails concernant le sondage du terrain et la garantie attribuée en fonction des résultats. De vérifier le rapport avec les sommes demandées pour l'assurance. Après quelques coups de téléphone, M s'apercevait qu'on tentait de nous alléger d'une certaine somme non nécessaire puisque déjà comprise ailleurs dans le contrat... Un voleur... Un vilain petit canard s'était glissé dans l'affaire. L'erreur est humaine me direz vous. Oui, mais pas sur ce coup là... Le coup était bien prémédité.
Néanmoins, impossible de savoir qui!
L'entreprise du bâtiment? L'entreprise de sondage? L'Assurance ???
L'Assurance ne semble pas dans le coup.
Hein?? Étonné ? Nous aussi...
Mais c'est parce que M. avec sa malice, a réussi par 2 coups de téléphone bien précis et bien amenés à confondre les 2 lascars restants. L'un trahissant l'autre et se rétractant dans un silence pesant mais bien significatif après les explications de M. qui coupaient court à leurs dires foireux.
Bref, on ne se sait toujours pas qui des deux est le vrai vilain canard mais comme l'entreprise de bâtiment est notre interlocuteur, c'est lui qui portera les responsabilités et le fardeau... Dont acte !
Et c'est ce qui c'est passé, ce matin, durant la 3e heure...
M. a commencé avec un discours qu'elle avait préparé toute la nuit.Trente minutes où son interlocuteur ne pouvait rien dire. Tout était ficelé à la perfection. Finalement, elle termina les larmes aux yeux. Je prenais alors le relais avec petite N. dans les bras. Moi aussi, j'avais préparé mon speech. Les larmes de M. n'étaient pas prévues dans notre plan mais elles sont venues renforcer nos mots avec une lourdeur d'un dramatique juste.
Mon message était clair. On passait outre bien que certains médias seraient sans aucun doute intéressés par cette affaire (la somme n'est pas une petite somme... et le coup est facile à jouer si on ne fait pas attention. Combien de victimes ?).
Bien entendu, les preuves de l'embrouille restaient à notre disposition et pour tout moment à partir d'aujourd'hui...
Notre confiance étant entachée, plus aucune erreur, plus aucun problème ne seront tolérés. Je rajoutais même qu'on attendait dès lors, plus que la normale...

Faut pas nous prendre le chou ! Désormais, eux aussi, ils le savent.

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